© François Sechet
© François Sechet

Emmanuelle Bertrand

Suites de Bach pour violoncelle seul 

 

 

Dimanche 23 août à 18h

 

 

Suite pour violoncelle nº 1 en sol majeur, BWV 1007

Suite pour violoncelle nº 2 en ré mineur, BWV 1008

Suite pour violoncelle nº 3 en do majeur, BWV 1009

 

 

Emmanuelle Bertrand nous délecte avec un programme autour de Bach. Son enregistrement récent des Suites, ovationné par la critique, a donné un aperçu admirable de l’intelligence et de la musicalité de cette violoncelliste hors du commun.

© Aurianne Skybyk
© Aurianne Skybyk

« Le violoncelle français a sa muse, elle s’appelle Emmanuelle Bertrand » – Diapason,  décembre 2015.

 

De son propre aveu, Emmanuelle Bertrand n’est pas de ces bêtes à concours qui se grisent de la course aux prix internationaux. Et pourtant… Diplômée des Conservatoires Supérieurs de Lyon et Paris, lauréate du Concours International Rostropovitch, Premiers Prix du Concours de Musique de Chambre du Japon et de l’Académie Internationale Maurice Ravel, Révélation Classique de l’Adami, Grand prix de la Critique… C’est une Victoire de la Musique qui la révèle au grand public en 2002 et depuis, chacun de ses enregistrements est salué comme un événement par la presse nationale et internationale qui lui décerne les plus grandes distinctions : Diapason d’Or de l’année, Choc de Classica, Gramophnone Music Award, Cannes Classical Award, Preis der deutschen Schallplattenkritik…

 

Personnalité rayonnante et généreuse, Emmanuelle Bertrand se distingue par sa capacité à rendre accessible et faire partager au plus grand nombre des choix de répertoire audacieux et une curiosité insatiable. Elle suscite et créé des œuvres dont elle est dédicataire

(B. Cavanna, T. Escaich, P. Amoyel, N. Bacri, E. Canat de Chizy…). Elle se consacre aussi à l’écriture et à la création de spectacles tels que Le Block 15 qui raconte l’histoire vraie de musiciens dont la vie fut sauvée par la musique durant la seconde guerre mondiale, ou plus récemment le Violoncelle de guerre en hommage à Maurice Maréchal et à son violoncelle de fortune fabriqué dans les tranchées de la première guerre mondiale. Ces deux programmes ont fait l’objet d’adaptions pour France Télévision.

 

Dès 1999, le compositeur Henri Dutilleux décelait chez elle un talent à part, n’hésitant pas à la considérer comme une « véritable révélation ». Depuis, on peut lire à son propos :

 

« Emmanuelle Bertrand sait faire entendre (c’est si rare !) une voix qui n’appartient qu’à elle,

comme chargée d’un supplément d’âme et d’amour… » - La Terrasse

 

« On ne sait quoi admirer le plus : la virtuosité continue ou la vibrante élévation du discours,

la souveraine aisance de la ligne ou l’incroyable palette sonore » - La Croix

 

« Emmanuelle Bertrand est une musicienne éperdue, cultivant l’exigence et ruminant ses mystères.

Elle sait oublier ce qu’il faut de technique pour laisser s’envoler l’esprit. »  - Télérama

 

« Elle est capable de vous faire chanter une corde à linge comme un rossignol !

Une main légère, précise, volubile, et d’une fermeté imperturbable. » - La Montagne

 

En tant que soliste, on a pu l’entendre avec l’Orchestre Symphonique de Lucerne, l’Orchestre Symphonique du Grand Montréal, l’Orchestre National d’Ukraine, l’Orchestre Symphonique d’Etat de Moscou, le BBC National Orchestra of Wales, l’Orchestre symphonique de Lucerne, l’Orchestre Symphonique de Busan (Corée), l’Orchestre Musica Vitae de Suède, l’Orchestre Symphonique de Québec, l’Orchestre Symphonique de la RTV de Slovénie, l’Orchestre Symphonique de Wuhan (Chine), les Orchestres Nationaux de Lille, d’Ile de France, de Lorraine, les Orchestres Philharmoniques de Strasbourg, de Monte Carlo…

 

Passionnée de musique de chambre, elle forme depuis 15 ans un duo avec le pianiste Pascal Amoyel avec lequel elle explore autant d’œuvres inédites que de grand répertoire. Soucieuse de participer à une forme de transmission à travers son art, mais aussi de repenser sans cesse la mission du musicien dans la société, Emmanuelle Bertrand consacre une partie de son temps à l’enseignement de la musique de chambre au Conservatoire National Supérieur de Paris et du violoncelle au Conservatoire de Gennevilliers ainsi que lors de masterclasses internationales.

 

Elue Artiste de l’Année 2011 par le magazine Diapason et les auditeurs de France Musique, elle est directrice artistique du Festival de Violoncelle de Beauvais et marraine de l’Estival de la Bâtie dans le Loire. Elle est Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres.